Pour la deuxième année consécutive, nous participons au championnat de France de para-pétanque adaptée, et cette année, 3 doublettes se sont qualifiées !
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Nous sommes partis le 1er juin, 10h de route pour arriver jusqu’aux Ponts de Cé, à côté d’Angers.
Nous prenons le repas dans un Buffalo-grill avant de rejoindre notre hôtel. Petit désagrément, on nous annonce qu’ils ont fait des erreurs dans les réservations, et que dès le lendemain, nous devrons nous mettre à deux par chambre. Cela nous a contrarié, le bon sommeil des joueurs étant capital.
L’arrivée au boulodrome
Florent en pleine concentration
Le 2 juin, petit déjeuner échelonné, changement des chambres, puis découverte d’Angers et shopping au centre-ville, avec le soleil. Certains mangent dans un pub, d’autres des sushis dans un restaurant japonais.
Cédric se concentre malgré la chaleur
En fin de journée, nous rejoignons le complexe Athlétis, le comité contrôle nos documents, nous offre un cadeau de bienvenue (casquette, cochonnet, badge), Léa la coach participe à la réunion des entraineurs, puis nous prenons le repas sur place parmi 600 participants.
De retour à l’hôtel, petit briefing pour rappeler le règlement :
- Il faut respecter les horaires, se rendre au tableau d’affichage pour consulter les tirages, puis sur le terrain correspondant et attendre les adversaires.
- Les entraineurs n’ont pas le droit de rentrer sur le terrain, et ne peuvent intervenir pour des conseils que sur sollicitation des joueurs.
- Tenues identiques, chaussures fermées, jeans interdits
- S’il n’y a pas de coach, la doublette doit désigner un capitaine qui devra signer les feuilles de résultats tenues par l’arbitre.
- Il y a un arbitre pour deux terrains habillé en violet, et en cas de litige, les arbitres officiels du championnat en tenue rayée blanche et noire.
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Appel à l’arbitre officiel
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Alors, qui a le point ?
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En classification CD, dont font partie toutes nos équipes, le règlement est sensiblement le même que la pétanque ordinaire.
Dernière consigne :
- Le comité demande à ce que les joueurs prennent du plaisir, tant pis s’ils perdent, les laisser au maximum jouer en autonomie sans les conseiller. On prône donc la participation à ce championnat, peu importe le résultat. Comme cette année, nous avons 3 doublettes qui participent, la coach ne peut pas rester avec la même doublette tout le long. Elle décide d’encourager en priorité ceux qui n’ont encore jamais été au championnat de France.
Nous regagnons nos pénates pour une courte nuit, nous sommes attendus sur le terrain à 8h30 le lendemain.
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Samedi 3 juin :
48 équipes sont présentes en doublettes CD. Nous découvrons avec stupeur que les terrains sont très caillouteux, cela va compliquer le jeu.
Le coup de sifflet retenti à 9h, les poules de 4 démarrent.
La coach encourage d’abord Grégory et Sébastien, ils perdent à 2 points. Sébastien a les larmes qui montent, on relâche la pression, on leur conseille de mieux communiquer entre eux. Ils perdent la seconde partie à 7 points. Ils passent en concours B, la consolante.
La coach se rend ensuite au terrain de Florent et Fabrice, ils viennent de perdre à 3 points, mais gagnent la seconde partie serrée, 13 à 12 contre la Meuse, et remportent aussi la 3ème, 13 à 4 contre la Savoie !
Fabrice, roi des carreaux
Mickaël et Cédric ont malheureusement perdu à 6 points, puis à 9. Cédric a été peiné par le soleil plombant.
Mickaël en plein tir
Nous retournons au complexe Athlétis pour prendre le repas de midi, c’est une sacrée organisation du comité que de servir autant de repas en si peu de temps.
A 14h, coup de sifflet pour la reprise, quelques couacs, les arbitres n’ont pas encore fini de manger, il manque du monde sur les terrains, les joueurs s’impatientent, stressent.
Grégory et Sébastien doivent jouer contre Mickaël et Cédric en concours B, difficile de prendre parti, nous les encourageons tous. Grégory et Sébastien remportent la partie, 13 à 5, nous sommes ravis, mais nous devons aussi soutenir les perdants. Cédric sera émotionné, Mickaël doit refreiner sa déception.
Grégory, il faut s’accrocher, la partie n’est pas finie !
Sébastien, le sourire de la victoire
Florent et Fabrice continuent leur ascension en concours A, ils gagnent 13 à 4 contre la Charente ! Ils terminent la compétition en 8ème de finale avec 9 points.
Nous regagnons l’hôtel pour nous faire beaux pour la soirée de gala où on nous sert un bon repas. Nous nous décontractons, et allons danser sur les musiques envoyées par un DJ.
Après l’effort, le réconfort à la soirée de gala
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Le dimanche 5 juin, nous nous levons tranquillement, rejoignons le boulodrome pour assister à la finale, nous jouons encore pour le plaisir, dégustons notre pique-nique. L’après-midi, certains ont besoin de repos et restent à l’hôtel, la chaleur est écrasante. Avec d’autres, nous visitons le château d’Angers dont nous avons bénéficié de l’entrée gratuite, et découvrons la plus vieille et plus grande tapisserie du monde : la tapisserie de l’apocalypse. Un temps d’Histoire que les personnes accompagnées ont fort apprécié, posant de multiples questions et se montrant attentifs.
Nous retournons à l’hôtel pour nous rafraichir et chercher ceux qui avaient fait la sieste, nous voilà repartis vers Angers où nous dégustons un bon repas dans une brasserie élégante, avec vue sur la brigade en cuisine. Nous découvrons la gouline, spécialité de l’Anjou, une tourte fourrée aux rillauds et aux champignons, nous en prenons plein les yeux et les papilles.
Un peu de tourisme, château d’Angers, et gastronomie d’Anjou
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Le lundi 6, levés de bonne heure, nous décollons de l’hôtel à 8h30, pour affronter encore 10h de route. Nous mangeons de l’aligot en Lozère, et traversons un orage violent à Millau. Nous arrivons à Plaisance en fin de journée, lessivés, mais satisfaits.
Un peu de tourisme, château d’Angers, et gastronomie d’Anjou
L’année prochaine, le championnat aura lieu à Chamont, près de Lyon, avec une organisation spécifique en lien avec les jeux para-olympiques. Nous allons tâcher de nous entrainer sur des terrains accidentés pour gagner en technique. Certains participants nous ont dit s’entrainer tous les jours, bénéficiant d’un boulodrome couvert, nous n’avons pas cette chance, et sommes déjà très fiers d’avoir eu 3 doublettes de qualifiées cette année pour ce championnat !
Article rédigé par Léa et Carmen