Face aux tensions croissantes de recrutement dans le secteur médico-social, l'APSH34 a choisi d’explorer des voies nouvelles en matière de formation et de professionnalisation.
L’association a récemment été mise à l’honneur dans le dernier numéro des Cahiers de l’Actif, revue spécialisée de l’innovation sociale, pour son expérimentation ambitieuse de l’AFEST – l’Action de Formation en Situation de Travail.
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Une réponse concrète à un défi de taille
Dans un contexte économique tendu, les établissements de l’APSH34 font face à des difficultés récurrentes pour recruter des professionnels qualifiés.
Pour garantir la qualité des prestations rendues aux personnes accompagnées, le Directeur Général, M. Yves Bébien, a engagé une démarche forte : professionnaliser ces salariés directement sur leur lieu de travail, en capitalisant sur leurs compétences déjà mobilisées au quotidien.
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L’AFEST : former autrement, en valorisant l’existant
L’AFEST repose sur un principe simple et innovant : la formation se déroule en situation réelle de travail, avec des séquences d’analyse et des temps de prise de recul encadrés. Cette approche permet aux salariés de monter en compétences de manière concrète, progressive et adaptée à leur environnement professionnel.
Pour les bénéficiaires, cette démarche offre une reconnaissance de leur savoir-faire expérientiel, une première qualification, une revalorisation salariale, mais aussi un véritable levier de confiance en soi. C’est aussi un outil de fidélisation pour l’association, qui peut ainsi valoriser ses talents internes, réduire les inégalités et renforcer son attractivité.
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Une expérimentation reconnue au niveau national
Ce projet mené par l’APSH34 fait aujourd’hui l’objet d’un retour d’expérience complet dans les Cahiers de l’Actif, au sein d’un dossier de 9 pages consacré aux « expérimentations et témoignages de terrain ». Une reconnaissance bienvenue pour les équipes impliquées, qui permet de valoriser une approche pédagogique innovante et complémentaire aux formations standardisées, parfois insuffisamment ajustées aux réalités opérationnelles du terrain et ce au bénéfice in fine, des personnes que nous accompagnons.
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